Marchés Financiers :
- Les SPACs sont des sociétés sans activité opérationnelles, avec exclusivement de la trésorerie disponible, et ayant fait l’objet d’une introduction en bourse.
- La mission des dirigeants des SPACs est de chercher à procéder à une ou à plusieurs acquisitions ou fusions avec des entreprises, dans des secteurs d’activité prédéfinis, et cela dans un délai maximum de 2 ans.
- En cas d’échec, la trésorerie ayant été levée via le SPAC est rendue à ses actionnaires.
Conséquences pour les portefeuilles :
Apparus dans les années 90’ aux États-Unis, les SPACs arrivent en Europe. Les SPACs sont des véhicules boursiers permettant de procéder à des introductions en bourse accélérées : ce sont des passerelles entre le coté et le non coté. L’important dans un SPAC est l’équipe de dirigeants chargée de trouver une cible, car c’est elle qui donnera ou non de la valeur à cette coquille boursière vide. L’avantage pour la cible du SPAC est de gagner du temps et d’économiser des frais liés à une introduction en bourse. L’envol du nombre de SPACs introduits en bourse est le signe que les investisseurs ont trop de capitaux à allouer. L’actuelle difficulté pour les SPACs à trouver des proies signale que les dirigeants des cibles espèrent obtenir des valorisations plus élevées : c’est plutôt un signe de confiance dans l’avenir.
Macro Économie :
- La balance commerciale mesure la différence, en termes de capitaux, entre les exportations et les importations de biens et de services, et cela sur une période donnée.
- Une balance commerciale positive signifie que le pays exporte plus de biens et services qu’il n’en importe, on parle alors d’« excédent commercial ».
- Quand la balance commerciale est négative, on parle de « déficit commercial ».
- Le déficit commercial américain est de 71,1 Mds $ en février 2021.
Conséquences pour les portefeuilles :
L’économie américaine repose aux ⅔ sur la consommation des ménages. Depuis de nombreuses décennies, le pays a décidé de privilégier des achats peu chers venant de l’étranger plutôt que de maintenir une production nationale, plus chère à produire, et pénalisant le pouvoir d’achat des ménages. Ce choix explique que depuis plus de 30 ans, le pays a systématiquement affiché un déficit commercial. La COVID a démontré qu’il était nécessaire de relocaliser certaines productions stratégiques sur le territoire national, et a souligné l’ampleur de la dépendance du pays à l’égard du concurrent chinois. Les plans de relance budgétaires de J.Biden visent à recréer des emplois industriels aux États-Unis, mais ce sera difficile et long. En attendant, la balance risque de se dégrader encore plus, ce qui pourrait peser sur le Dollar.