Marchés Financiers :
- La remontée des prix du pétrole est une source de stress pour les entreprises et les ménages contraints d’en acheter.
- Les prix du pétrole sont, à de rares exceptions près, toujours libellés Dollar.
- Le pétrole européen coûte aujourd’hui 86$, pour une moyenne historique de 64$ depuis l’an 2000.
- En réalité, le coût de ce pétrole doit être converti en Euro pour les agents économiques de la zone, d’où un véritable prix aujourd’hui de 73€ pour une moyenne à 51€.
Conséquences pour les portefeuilles :
Le coût de l’énergie est devenu une source de stress politique et sociale importante, c’est pourquoi la plupart des pays cherchent à l’atténuer par des chèques énergétiques, des baisses de taxes, ou autres mesures équivalentes. Depuis 20 ans, la force relative de l’Euro face au Dollar a toutefois permis d’atténuer la charge de cette dépense en zone Euro. De même, si les prix atteints aujourd’hui sont comparables à ceux du passé, en réalité les entreprises ont gagné entre temps en productivité grâce à des outils de production moins énergivores, et les ménages consacrent généralement à ce poste de dépense moins qu’autrefois. En revanche, la transition énergétique qu’il est impératif de mettre en œuvre, et notamment le coût du CO2, devrait remonter le poids de l’énergie dans le futur panier des dépenses.
Macro Économie :
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- Les prix à la consommation accélèrent actuellement, le pouvoir d’achat des ménages a donc tendance à se dégrader.
- Les prix à la production, autrement dit ceux des entreprises, sont habituellement plus versatiles, mais on atteint actuellement un rythme historiquement élevé : +13,4% sur 1 an !
- Les économies étaient fermées en 2020 du fait de la COVID, les variations extrêmes d’une année à l’autre s’expliquent donc en partie par des effets de base.
Conséquences pour les portefeuilles :
L’accès aux produits de base, à l’énergie, aux semi-conducteurs, aux transports… toute la chaîne de production et de distribution est perturbée par la crise sanitaire. Le rapport de force entre l’offre et la demande est déséquilibré, incitant les entreprises à faire passer d’importantes hausses tarifaires pour garantir la quantité et les délais de livraison souhaités. Les entreprises les plus en aval sont celles subissant toute la chaîne de hausse de prix. Les gains de productivité réalisés durant cette crise peuvent absorber une partie de ces hausses de coûts, mais pas tout. L’enjeu est de savoir si cette situation est provisoire ou durable. Si elle est durable, il faudra tenter de faire passer les hausses de prix aux ménages, au risque de perdre des clients, des parts de marché, ou de casser la croissanc