Marchés financiers :
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- Le PIB / habitant américain est aujourd’hui de 86 601 $, contre 24 303 $ en 1991, soit +256% de progression.
- Le PIB / habitant de la zone Euro est aujourd’hui de 46 635 $, contre 19 409 $ en 1991, soit +140% de progression.
- Le PIB/habitant européen représentait 80% de celui des États-Unis en 1991, et seulement 54% aujourd’hui.
- La progression depuis 1991 du S&P500 américain est de +1410%, pendant que celle du Stoxx600 européen a été de +508%.
Conséquences pour les portefeuilles :
Les marchés d’actions américains sont réputés être exagérément chers, alors que les actions européennes seraient très décotées. En rapprochant les performances des 2 principaux indices d’actions de la dynamique du PIB/habitant de chacune des zones, on se rend compte qu’il y a une forme de cohérence entre les performances respectives. Dans la mesure où les américains sont fortement investis sur les marchés boursiers, et notamment sur leurs valeurs domestiques, l’enrichissement de la population a été bien plus fort que celui observé dans le même temps en Europe, où la détention d’actions est bien moindre. La forte aversion pour le risque des épargnants européens, mais aussi le manque de système d’épargne par capitalisation dans la zone, contribuent à l’écartement structurel du PIB/habitant observé entre les 2 zones.
Macro-économie :
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- La dette de l’Etat français s’élève désormais à 3300 Mds €, avec simultanément un déficit budgétaire représentant 6,1% du PIB du pays.
- Le ratio dette/PIB français est désormais de 112%.
- La charge de la dette du pays s’élève désormais à 2,1% du PIB, soit 51 Mds €.
- La charge de la dette française devrait constamment progresser jusqu’à atteindre 3,7% du PIB en 2032, soit 57% de plus qu’aujourd’hui, avant de très légèrement décliner à nouveau.
Conséquences pour les portefeuilles :
La dette de la France s’est envolée suite à la COVID, mais aussi parce que l’État a été très interventionniste pour limiter l’impact négatif de l’hyper-inflation récente. La BCE n’ayant pas eu d’autre choix que de monter fortement ses taux directeurs, la France se retrouve aujourd’hui avec une charge d’intérêt de sa dette élevée (2,1% du PIB) et qui devrait monter encore beaucoup (top attendu à 3,7% en 2032). La charge de la dette montera en effet mécaniquement parce que le taux d’intérêt auquel elle emprunte aujourd’hui est bien plus élevé que celui auquel elle a emprunté par le passé et, à mesure que les obligations anciennes arrivent à échéance, le coût moyen de la dette française va mécaniquement monter. La fiscalité du pays étant déjà à des niveaux records, il y a urgence à réduire les dépenses de l’État !