Marchés financiers :
- Le CAC40, principal indice des actions françaises, est caractérisé par le fait que les dividendes versés par les entreprises ne sont pas réintégrés dans les prix de l’indice, et donc dans sa performance.
- La performance du CAC40 hors dividendes depuis la fin 1987 est de 627%, quand celle de l’indice réintégrant les dividendes est de 2036%.
- La performance annualisée de ces deux versions du CAC40 est respectivement de +5,81% et de +9,09%, soit une différence de 3,28%.
Conséquences pour les portefeuilles :
Lorsqu’on investit sur les actions, les dividendes font partie intégrante des revenus et de la performance. Le dividende est la récompense versée par l’entreprise à ses actionnaires pour leur confiance et leur fidélité. L’annonce d’une hausse ou d’une baisse du dividende est un signal fort envoyé par l’entreprise aux marchés financiers. L’épargnant touchant un dividende peut disposer librement de ces capitaux : cela peut être une rente, un complément de revenu, mais cela peut aussi être réinvesti. Se pose alors la question de savoir si le réinvestissement se fait sur la même entreprise ou indice, ou sur un tout autre support d’épargne. Les ETF ont la même caractéristique que le CAC40 : certains réinvestissent automatiquement les dividendes reçus et d’autres laissent le choix à l’épargnant de disposer librement de cette somme.
Macro-économie :
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- Entre 1950 à 1990, les fluctuations de l’indice des prix à la consommation américains ont connu de fréquentes variations importantes, avec même un pic à 14,8% en 1980.
- En moyenne sur cette période, les prix à la consommation américains ont progressé de +4,3%.
- Dans le même temps, le principal indice des actions américaines, le S&P500, a réalisé une performance annualisée de +12,07%, ce calcul intégrant les dividendes détachés par les sociétés.
Conséquences pour les portefeuilles :
Les investisseurs s’inquiètent des conséquences d’une inflation qui serait structurellement plus forte que durant les dernières années, et qui pourrait pénaliser les marchés. La transition énergétique, la relocalisation d’activités vers les pays développés, la pénurie d’employés… pourraient provoquer un surcroît d’inflation durant les prochaines années. Les Banques centrales ont aujourd’hui une cible d’inflation théorique de 2%, mais cette dernière pourrait être revue à la hausse puisque ces phénomènes sont structurels et non pas conjoncturels. Les actions ne sont pas pénalisées par plus d’inflation puisque l’inflation traduit la hausse des prix que font passer les entreprises, profitant donc à leurs chiffres d’affaires et bénéfices. L’important est que les anticipations d’inflation des agents économiques soient stables !