Date de publication : 4 juin 2020

Tous les placements financiers (actions, obligations, fonds, OPCVM..), qu’ils soient placés sur un PEA, un compte titres, une assurance-vie ou encore un contrat de capitalisation, sont associés à un certain nombre de frais. Ces frais viennent considérablement impacter la performance des différents placements.

Alors, quels sont ces frais et comment les limiter ?

Nous regarderons ici plus en détails les frais relatifs aux contrats d’assurance-vie et de capitalisation.

Les frais d’entrée ou de versement

Ces frais s’appliquent au versement initial, aux versements programmés, et à tout versement libre effectué sur vos contrats.
Ces frais peuvent aller jusqu’à 5% chez certains acteurs.

Vous n’avez pas encore commencé à faire fructifier votre argent que votre capital est déjà amoindri.

Par exemple, pour un investissement de 10 000€ sur un contrat d’assurance-vie proposant des frais d’entrée à 2%, seulement 9 800€ seront investis.
Si votre contrat réalise la première année une performance de 2%, vous n’aurez pas récupéré votre mise initiale.

Un contrat sans frais d’entrée ou de versement, comme c’est le cas chez WeSave, vous permet de bénéficier pleinement de la performance de votre contrat : vous n’avez pas à attendre de devoir “rentrer dans vos frais”.

Privilégier les contrats sans frais d’entrée ou de versements comme c’est le cas chez WeSave.

Les frais de gestion du contrat

Ces frais peuvent avoir un impact important sur la performance car il s’agit de frais récurrents. Ils servent à rémunérer l’assureur pour la gestion du contrat et sont proportionnels au montant confié.

Ces frais peuvent varier selon les supports d’investissements (fonds euros, OPCVM, OPCI…). Chez WeSave, ces frais sont de 0,6% de la valeur du contrat, que vos fonds soient placés en fonds euros ou en unités de comptes.

Bien regarder dans le DICI (Document d’Informations Clés pour l’Investisseur) du contrat le niveau des frais de gestion.

Les frais d’arbitrage

L’arbitrage définit l’action de vendre une partie (partielle ou totale) de votre contrat (séance de vente) pour ensuite investir cette somme sur des nouveaux supports (séance d’achat).

Dans un contrat multi supports en gestion libre ou en gestion conseillée vous pouvez donc changer la répartition de votre épargne entre les différents supports, pour modifier l’allocation géographique ou sectorielle par exemple.

Cependant, chez la plupart des acteurs, ces arbitrages ont un coût. Ils peuvent intervenir à chaque ré- allocation et prendre la forme d’un forfait fixe ou d’un pourcentage de l’opération.

Se renseigner sur les possibilités d’arbitrage et privilégier un contrat où ces derniers sont gratuits.

Gestion sous mandat

Dans un contrat multi supports en gestion déléguée, comme c’est le cas chez WeSave, vous déléguez la gestion de votre contrat à un professionnel de la finance qui prendra, pour votre compte, les décisions de gestion et réalisera différents arbitrages.

Le travail réalisé par le gérant a bien évidemment un coût. Chez WeSave nous prélevons pour ce service des frais de 0,7% sur la partie gérée (partie du contrat en unités de comptes).

Ces frais peuvent prendre la forme d’une augmentation du pourcentage des frais de gestion, d’un forfait fixe ou d’un pourcentage de la performance réalisée.

Ces frais rémunèrent le travail du gérant. Attention, des frais indirects liés aux supports d’investissement pourront également vous être prélevés sur la part UC de vos contrats.

Les frais indirects

Une fois ces principaux frais détectés et réduits, vous ne devez pas baisser la garde. Une catégorie de frais passe souvent inaperçue, elle contribue pourtant en grande partie à grignoter votre performance. Il s’agit des frais de gestion interne des fonds dans lesquels vos investissements sont réalisés.

Afin de mieux comprendre ces frais, il est important de faire la distinction entre un fonds dit classique ou actif (un OPCVM) et un fonds dit passif (un ETF ou tracker).

Un ETF va investir en répliquant de la façon la plus précise possible son indice de référence (CAC 40, SBF 250, MSCI Monde…). Il n’y aura pas, par exemple pour un ETF CAC 40, de choix à faire entre Total ou LVMH, l’investissement aura lieu sur les deux valeurs dans les mêmes proportions que le CAC 40. Ces fonds permettent de réduire considérablement les frais, il n’y a pas ou peu de gestion humaine derrière.

De l’autre côté nous avons les fonds dits actifs, les OPCVM. Ces fonds cherchent à faire mieux que leurs indices de référence. Par exemple un OPCVM Actions France, ne se contentera pas de répliquer le CAC 40 ou le SBF 250, il prendra par exemple des initiatives dans les pondérations des valeurs ou dans la vente ou l’achat de celles-ci. Cette gestion est très coûteuse en recherche et en frais opérationnels, les frais de gestion sont donc beaucoup plus élevés.

Une étude de l’autorité européenne des marchés financiers (ESMA) a montré qu’en moyenne entre 2015 et 2017 les frais des fonds ont réduit d’un quart leurs performances.

Il pourrait cependant être intéressant d’investir dans des fonds actifs si les gérants parvenaient à faire bien mieux que l’indice de référence, les frais seraient alors justifiés.

Cependant une étude menée par SPIVA a montré que 80% des gérants font moins bien que l’indice qu’ils essayent de battre. Les frais (généralement aux alentours de 2%) sont alors plus compliqués à justifier.

Warren Buffet, célèbre investisseur américain, a en 2008, effectué un pari de plus de 2 millions de dollars, sur le site longbets.org affirmant qu’au bout des dix années suivantes (1er janvier 2008 – 31 décembre 2017), les performances nettes de frais réalisées par les gérants de fonds actifs ne dépasseraient pas la performance du S&P 500 (indice des 500 entreprises américaines les plus importantes). Il a gagné son pari. Un investisseur aurait donc mieux fait en 2008 d’investir dans un ETF S&P 500 que dans un fonds actif ayant cet indice en référence.

Exemple sur les performances :

Le graphique ci-dessous compare à performance égale, sous l’hypothèse d’un rendement annuel de 6%, l’épargne atteinte sur un horizon de 20 ans entre WeSave et un acteur traditionnel avec un versement initial de 100 000 €. Au-delà des fluctuations de marchés, les frais uniquement peuvent avoir un impact colossal sur votre épargne à long terme. Sur le long terme, une différence de 110 567,07 € est notable sur la plus-value obtenue.

Les deux courbes obtenues sont le résultat d’hypothèses uniquement. Les performances hypothétiques ne sont pas un indicateur fiable pour les performances futures et ne représentent en aucun cas les performances atteintes par l’un de nos clients.

Vous pouvez dès à présent analyser la structure de vos frais directement depuis notre agrégateur WeSave Conseil. Nous sommes également bien évidemment disponibles chez WeSave pour échanger avec vous au sujet de vos différents contrats afin de vous aider à optimiser la structure des frais de vos contrats existants et futurs.

Quand les frais détériorent la performance

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Category: ÉclaireurÉclaireur Juin 2020