Agrégation de comptes : la bataille entre fintechs et banques continue (mais doit s’arrêter dans l’intérêt du client final !)
À l’heure où nous dévoilons notre agrégateur WeSave Conseil au grand public, nous avons jugé utile de faire le point sur la réglementation de l’agrégation et sur ses enjeux en vous invitant à redécouvrir une tribune rédigée par Jonathan Herscovici, président de WeSave, à l’occasion de l’entrée en vigueur de la DSP2 en novembre dernier.
Les fintechs devront passer par des interfaces mises à disposition par les banques pour accéder aux données des comptes de paiement de leurs clients.
1. Bref rappel historique
Tout commence en 2015 avec l’adoption par le Parlement européen de la DSP2 (Directive sur les Services de Paiement 2), qui vise à encadrer les nouveaux acteurs du secteur du paiement, notamment les services d’agrégation de comptes et d’initiation de paiement. Une guerre de lobbying, opposant banques traditionnelles et fintechs, s’enclenche alors autour de la mise en oeuvre de cette directive, prévue pour janvier 2018.
2. Web-scraping ou API ?
Les banques traditionnelles, soutenues par l’EBA (Autorité Européenne de Banques), prônent l’utilisation d’API (Application Programming Interfaces), c’est-à-dire d’interfaces dédiées qu’elles fourniraient et qui permettraient aux nouveaux acteurs d’accéder à certaines données des comptes courants de leurs clients communs…
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