Macroéconomie
- Les prix des matières premières ont une influence importante sur l’inflation en zone Euro, d’autant que celle-ci est particulièrement dépendante des importations de pétrole.
- Le brutal recul de -20% des prix pétroliers en 2017 modifie en profondeur les anticipations d’inflation des divers agents économiques de la zone.
- À court terme les ménages y gagnent en pouvoir d’achat, certaines entreprises font des économies de charges quand d’autres y perdent en chiffre d’affaires, et l’Etat doit faire plus d’efforts d’économies pour effacer sa dette.
- À plus long terme les ménages auraient moins d’arguments pour justifier des augmentations salariales, les entreprises pourraient plus difficilement faire passer des hausses de prix, et l’Etat percevrait moins de recettes fiscales.
Conséquence pour les portefeuilles
La Banque Centrale Européenne vient d’ajuster ses perspectives d’inflation en zone Euro, notamment du fait du recul du prix des matières premières. Il est donc probable que sa politique monétaire reste durablement accommodante, ce qui est favorable aux obligations souveraines et aux obligations d’entreprises de la zone. Les Etats et les entreprises de la zone Euro devraient donc pouvoir encore se financer à faible coût.
La Banque Centrale Européenne vient d’ajuster ses perspectives d’inflation en zone Euro, notamment du fait du recul du prix des matières premières. Il est donc probable que sa politique monétaire reste durablement accommodante, ce qui est favorable aux obligations souveraines et aux obligations d’entreprises de la zone. Les Etats et les entreprises de la zone Euro devraient donc pouvoir encore se financer à faible coût.
Inflation de la zone Euro en % et indice CRB des matières premières au 30/06/17
Sources : Bloomberg, WeSave
Marchés financiers
- L’indice CAC40 fait partie des indices boursiers qui n’intègrent pas les dividendes versés tous les ans par les sociétés qui le composent.
- Les commentaires de performance qui sont faits sur cet indice sous-estiment donc structurellement la performance réellement engendrée.
- En prenant pour date de départ le 29 décembre 2006, le CAC40 n’a pas encore intégralement absorbé la baisse due à la crise des subprimes (-4% de perte résiduelle), alors qu’en réintégrant les dividendes on est alors en progression de +43%.
Conséquence pour les portefeuilles
Lorsque l’on analyse la performance d’une allocation sur les marchés d’actions, il est important de vérifier que les dividendes versés par les sociétés sont inclus ou non à la performance affichée, et de s’assurer qu’en fin de compte l’épargnant récupère bien les dividendes qui lui sont dus. Pour une gestion indicielle, le choix des ETFs finalement retenus doit donc être rigoureux.
Lorsque l’on analyse la performance d’une allocation sur les marchés d’actions, il est important de vérifier que les dividendes versés par les sociétés sont inclus ou non à la performance affichée, et de s’assurer qu’en fin de compte l’épargnant récupère bien les dividendes qui lui sont dus. Pour une gestion indicielle, le choix des ETFs finalement retenus doit donc être rigoureux.
Performance du CAC40 et du CAC40 dividendes réinvestis au 30/06/17
Sources : Bloomberg, WeSave