Macroéconomie
- Les ventes de logements neufs aux Etats-Unis confirment un rythme actuellement supérieur à 600 000 logements (609 000 en août).
- Le chômage est actuellement sur des plus bas aux Etats-Unis (4.9% en août) et la dynamique des salaires est également favorable (+2.4% en rythme annuel), c’est pourquoi la confiance des ménages est forte, les incitant à acquérir un logement lorsque c’est possible.
- Les actuels primo accédant avaient été contraints d’allonger la durée de leurs études du fait de la crise économique et financière, le vivier d’acheteurs potentiels est donc soutenu.
- Des taux d’intérêts encore faibles (1.56% sur le 10 ans américain) mais avec toutefois la perspective d’un durcissement progressif de sa politique monétaire par la FED incitent à accélérer la décision d’achat d’un logement neuf.
Conséquence pour les portefeuilles
La bonne tenue du secteur de la construction est toujours un soutien important à la consommation, notamment du fait du nécessaire équipement du logement qui s’en suit. La persistance de bons fondamentaux pour le secteur de la construction US conforte l’hypothèse du consensus d’une croissance économique américaine pérenne et est donc plutôt un soutien pour les actions de la zone.
La bonne tenue du secteur de la construction est toujours un soutien important à la consommation, notamment du fait du nécessaire équipement du logement qui s’en suit. La persistance de bons fondamentaux pour le secteur de la construction US conforte l’hypothèse du consensus d’une croissance économique américaine pérenne et est donc plutôt un soutien pour les actions de la zone.
Ventes de logements neufs aux USA
Sources : Bloomberg, WeSave
Marchés financiers
- À partir de la mi-mai, les investisseurs craignant le «Brexit» adoptèrent des positions progressivement vendeuses sur la Livre Sterling au profit du Dollar, provoquant un quasi triplement de la volatilité entre ces deux devises.
- L’assassinat de la députée britannique Jo Cox une semaine avant le vote du référendum a laissé espérer que le «Bremain» ne l’emporte, d’où le fugitif retournement de tendance ponctuel avant que le résultat ne soit finalement connu le 24 juin.
- Suite au «Brexit» la Livre Sterling a perdu -13% contre le Dollar, notamment du fait de la baisse de taux directeurs de 0.25 points de base par la Banque d’Angleterre.
- Durant l’été la Livre Sterling est parvenue à restaurer sa volatilité d’avant crise, la parité £/$ oscillant pour sa part entre un repli de -9% et -14% en tendance.
- Parce que les Etats-Unis devraient relever leurs taux directeurs en décembre et que la Banque d’Angleterre devrait rester très accommodante, le repli de la Livre Sterling contre Dollar devrait s’amplifier d’ici la fin d’année.
Conséquence pour les portefeuilles
Le repli de la Livre Sterling est favorable à la compétitivité des entreprises du Royaume-Uni, tant sur le territoire national qu’à l’exportation. En revanche, la structure de coût des achats se dégrade fortement pour les ménages et pour les entreprises, dès lors qu’il n’y a pas de produit ou service de substitution domestique. Il convient de couvrir encore du risque de changes toute exposition sur le marché britannique.
Le repli de la Livre Sterling est favorable à la compétitivité des entreprises du Royaume-Uni, tant sur le territoire national qu’à l’exportation. En revanche, la structure de coût des achats se dégrade fortement pour les ménages et pour les entreprises, dès lors qu’il n’y a pas de produit ou service de substitution domestique. Il convient de couvrir encore du risque de changes toute exposition sur le marché britannique.
La volatilité et la tendance de la Livre Sterling contre Dollar
Sources : Bloomberg, WeSave