Macroéconomie
- A la différence de l’inflation traditionnellement reprise par les médias, l’inflation sous-jacente représente la hausse des prix mais retraitée des éléments les plus fluctuants tels que l’énergie, les produits frais, les biens et services dont les prix dépendent de décisions de l’Etat, …
- L’inflation sous-jacente est plus adaptée à une analyse des tensions inflationnistes de long terme, car étant moins perturbée par des phénomènes externes.
- Si l’inflation est actuellement de 1.5% en zone Euro, l’inflation sous-jacente n’est pour sa part que de 0.7%, soit la moitié de sa moyenne des 20 dernières années.
- Parce que la Banque Centrale Européenne (BCE) se focalise avant tout sur l’inflation sous-jacente, il n’est alors pas surprenant que M.Draghi ait confirmé vouloir poursuivre son « quantitative easing » jusqu’en fin d’année 2017.
Conséquence pour les portefeuilles
Ainsi que l’année 2016 l’a encore démontré, les obligations des Etats ou des entreprises de la zone Euro restent sous l’influence des fluctuations des obligations du monde entier, et plus particulièrement des obligations américaines. Toutefois, tant que la BCE restera accommodante, les émetteurs de la zone Euro devraient pouvoir se financer avec des taux d’intérêts modérés. Le coût de la dette étant faible, une très grande variété d’émetteurs devrait encore recourir à ce mode de financement, permettant aux investisseurs obligataires de bénéficier d’une forte diversification de leurs portefeuilles.
Ainsi que l’année 2016 l’a encore démontré, les obligations des Etats ou des entreprises de la zone Euro restent sous l’influence des fluctuations des obligations du monde entier, et plus particulièrement des obligations américaines. Toutefois, tant que la BCE restera accommodante, les émetteurs de la zone Euro devraient pouvoir se financer avec des taux d’intérêts modérés. Le coût de la dette étant faible, une très grande variété d’émetteurs devrait encore recourir à ce mode de financement, permettant aux investisseurs obligataires de bénéficier d’une forte diversification de leurs portefeuilles.
Inflation sous-jacente en zone Euro (annualisée en %)
Sources : Bloomberg, WeSave
Marchés financiers
- La volatilité anticipée à 1 mois de l’Euro-Dollar est un indicateur avancé des éventuelles fluctuations entre ces deux monnaies d’ici à 1 mois (cf. Pour aller plus loin – Éclaireur Avril 2017).
- Cette mesure est le reflet du prix actuellement coté sur certains instruments financiers que sont les options sur devises : c’est une photo instantanée du risque anticipé par les investisseurs à un horizon de temps déterminé, 1 mois en l’occurrence.
- Selon cet indicateur, l’élection présidentielle française est donc un sujet de nervosité croissant mais, pour autant, il ne s’agit pas d’un stress extrême au vu des historiques de cette volatilité
Conséquence pour les portefeuilles
Si les investisseurs manifestent une certaine prudence à l’égard de la parité Euro-Dollar, il ne semble toutefois pas y avoir d’achats frénétiques de protection au vu de la volatilité anticipée. Si un candidat favorable à l’Union Européenne devait l’emporter lors de l’élection présidentielle française, l’appréciation de l’Euro face au Dollar devrait donc être modérée et de courte durée. En revanche, si un candidat hostile à l’Union Européenne devait l’emporter, les protections face à un tel évènement semblent être alors insuffisantes.
Si les investisseurs manifestent une certaine prudence à l’égard de la parité Euro-Dollar, il ne semble toutefois pas y avoir d’achats frénétiques de protection au vu de la volatilité anticipée. Si un candidat favorable à l’Union Européenne devait l’emporter lors de l’élection présidentielle française, l’appréciation de l’Euro face au Dollar devrait donc être modérée et de courte durée. En revanche, si un candidat hostile à l’Union Européenne devait l’emporter, les protections face à un tel évènement semblent être alors insuffisantes.
Volatilité anticipée de l’Euro-Dollar à 1 mois
Sources : Bloomberg, WeSave