Macro-économie
- Les États-Unis dépendent très largement des biens et services du monde entier afin de satisfaire les besoins de leurs entreprises et de leurs ménages, d’où le déficit commercial structurel du pays.
- Cet indicateur est généralement un bon reflet de l’ampleur de la croissance économique américaine : plus la croissance est forte, plus la balance commerciale devient déficitaire.
Conséquence pour les portefeuilles
La stratégie du « America First » de Donald Trump passe par une meilleure maîtrise du commerce extérieur américain. En effet, la relance fiscale qui est désormais votée, tout comme l’éventuel soutien massif aux infrastructures, ne sont pertinents que si l’économie américaine en est la très large, voire la seule bénéficiaire. Il n’est donc pas surprenant de constater un durcissement du discours commercial américain et la montée des barrières protectionnistes. En 2018, un des facteurs qui pourrait effrayer les investisseurs internationaux sur les marchés financiers serait une vive dégradation des relations commerciales internationales.
La stratégie du « America First » de Donald Trump passe par une meilleure maîtrise du commerce extérieur américain. En effet, la relance fiscale qui est désormais votée, tout comme l’éventuel soutien massif aux infrastructures, ne sont pertinents que si l’économie américaine en est la très large, voire la seule bénéficiaire. Il n’est donc pas surprenant de constater un durcissement du discours commercial américain et la montée des barrières protectionnistes. En 2018, un des facteurs qui pourrait effrayer les investisseurs internationaux sur les marchés financiers serait une vive dégradation des relations commerciales internationales.
Balance commerciale des biens et services aux États-Unis (Mds $)
Marchés financiers
- Le dividende versé par les sociétés cherche à fidéliser l’actionnaire sur la durée et à récompenser sa prise de risque.
- Les sociétés ne disposant pas d’un Bilan solide peuvent faire appel à des créanciers disposés à leur prêter des capitaux moyennant un coupon élevé : c’est le High Yield.
- Les interventions extraordinaires des banques centrales depuis la crise des subprimes ont incité les investisseurs à se porter de plus en plus vers les obligations risquées, d’où l’effondrement du rendement des obligations High Yield.
Conséquence pour les portefeuilles
Les investisseurs n’ayant pas une trop forte aversion au risque peuvent privilégier les stratégies de rendement dans leurs allocations financières. Pour ce faire, les actions ou les obligations à haut rendement sont deux alternatives possibles. En moyenne, les dividendes contribuent à 40% de la performance finale des actions (cf. étude d’Allianz « Dividends instead of low interest rates »). Pour leur part, les obligations à haut rendement (« High Yield ») offrent un coupon très important pour compenser leur risque de défaut de paiement. Aujourd’hui, en Europe, le risque de défaut de paiement ne semble plus rémunéré de façon satisfaisante par rapport au rendement moyen du dividende des actions.
Les investisseurs n’ayant pas une trop forte aversion au risque peuvent privilégier les stratégies de rendement dans leurs allocations financières. Pour ce faire, les actions ou les obligations à haut rendement sont deux alternatives possibles. En moyenne, les dividendes contribuent à 40% de la performance finale des actions (cf. étude d’Allianz « Dividends instead of low interest rates »). Pour leur part, les obligations à haut rendement (« High Yield ») offrent un coupon très important pour compenser leur risque de défaut de paiement. Aujourd’hui, en Europe, le risque de défaut de paiement ne semble plus rémunéré de façon satisfaisante par rapport au rendement moyen du dividende des actions.
Comparaison du rendement des dividendes des actions a celui des obligations à haut rendement en Europe