Article mis à jour le 24/01/2018
L’épargne des seniors : les avantages de l’assurance-vie
Ce n’est pas parce qu’on est un senior qu’il n’est plus question de s’intéresser à l’épargne. Au contraire ! Avec l’entrée en retraite, la rémunération des personnes seniors est moins importante qu’en fin de carrière, le calcul médian de la retraite représentant 75% du dernier salaire. Les seniors se voient donc obligés de repenser une stratégie d’épargne afin d’éviter que leur patrimoine n’en soit impacté.
Pour faire face aux changements qu’impliquent l’approche ou l’entrée en retraite, WeSave se veut être une solution de référence pour les seniors afin de leur s’assurer des revenus complémentaires. Et contrairement aux livrets d’épargne classiques, l’assurance-vie reste un placement plus favorable en termes de fiscalité mais aussi, potentiellement, en termes de rentabilité.
L’Épargne Assurance-Vie : la bonne opération fiscale pour les seniors
La fiscalité du contrat au moment d’un rachat total ou partiel :
La fiscalité va dépendre de la durée du contrat, sa nature, sa date de souscription ainsi que la date du versement des primes. Le capital est lui toujours exonéré d’impôt, uniquement les plus-values/intérêts sont soumis à fiscalité.
Tout d’abord, au moment du rachat, l’épargnant a la possibilité d’intégrer le montant des intérêts et/ou plus-values à son impôt sur le revenu. Pour les versements effectués avant le 27 septembre 2017, il peut également choisir le prélèvement forfaitaire libératoire (PFL), qui varie selon la date de rachat total ou partiel du contrat.
- Avant 8 ans :
- Pour un contrat antérieur à 4 ans d’ancienneté le PFL s’élève à 35%.
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- Pour un contrat d’une antériorité comprise entre 4 et 8 ans, le PFL est de 15%.
- Après 8 ans
- C’est à partir du 8e anniversaire du contrat d’assurance-vie que la fiscalité du rachat total ou partiel devient particulièrement intéressant avec un PFL à 7,5%. S’applique un abattement annuel de 4 600€ pour un souscripteur célibataire et 9 200€ pour un souscripteur marié ou pacsé. Cet abattement annuel signifie que les premiers 4 600€ ou 9 200€ d’intérêts et/ou de plus-values ne sont pas imposables.
Pour les versements effectués depuis le 27 septembre 2017, l’épargnant peut également intégrer ses plus-values à son impôt sur le revenu ou choisir le PFU, Prélèvement Forfaitaire Unique. Pour en savoir plus sur le PFU : Le point sur la fiscalité de l’assurance-vie en 2018
Les intérêts et/ou plus-values réalisés peuvent être exonérés d’impôt au moment d’un rachat total ou partiel dans certains cas :
- perte d’emploi suite à un licenciement,
- cessation d’activité suite à une liquidation judiciaire,
- mise à la retraite anticipée,
- invalidité de 2e ou 3e catégorie de la Sécurité sociale.
L’exonération de fiscalité s’appliquera si le rachat total ou partiel intervient dans l’année de la réalisation d’un des événements précités et qu’il est vécu par le souscripteur lui-même, son conjoint ou son partenaire de PACS.
Les prélèvements sociaux :
Pour un contrat d’assurance-vie les prélèvements sociaux sont à hauteur de 17,2%.
- Sur les supports en unités de compte, les prélèvements sociaux s’appliquent sur les plus-values réalisées au moment d’un rachat partiel ou au dénouement du contrat (rachat total ou décès).
- Sur le fonds en euros, les prélèvements sociaux sont appliqués sur les intérêts générés du contrat. Ils sont prélevés tous les ans, en fin d’année ou lors du rachat du contrat si ce dernier intervient dans l’année en cours.
Il faut ainsi concevoir l’assurance-vie comme une épargne long terme. L’idéal est donc d’attendre un minimum de 8 ans avant le rachat du contrat, même si celui-ci est disponible à tout moment.
L’exonération des droits de succession
L’assurance-vie représente un moyen de transmission de capital des plus avantageux grâce à sa fiscalité favorable : exonération des droits de succession, à condition d’avoir un ou plusieurs bénéficiaires désignés et déterminés dans sa clause bénéficiaire (d’où l’importance de bien rédiger sa clause bénéficiaire).
Avant 70 ans, hormis les prélèvements sociaux de 17,2% :
- Les capitaux transmis sont exonérés de droits de succession à hauteur de 152 500€ par bénéficiaire, tous contrats confondus.
- Un taux forfaitaire de 20% est appliqué jusqu’à 700 000€ (soit 852 500€ au total), puis à 31,25% au-delà.
Après 70 ans il y a toujours intérêt à ouvrir une assurance-vie. Hormis les prélèvements sociaux de 17,2% :
- Un abattement sur les droits de succession est appliqué à hauteur de 30 500€, tous contrats confondus et quel que soit le nombre de bénéficiaires.
- Au-delà de l’abattement de 30 500€, les sommes versées par l’assuré sont soumises aux droits de succession appliqués en fonction du degré de parenté entre l’assuré et les bénéficiaires.
- Les plus-values/intérêts réalisés sur les versements effectués après les 70 ans de l’assuré sont exonérés de droit de succession.
Cas exonératoires de fiscalité au moment du décès :
- le conjoint survivant,
- le partenaire de PACS,
- le frère ou la sœur, célibataire, veuf ou divorcé à la double condition :
- qu’il soit au moment de l’ouverture de la succession âgé de plus de 50 ans ou atteint d’une infirmité le mettant dans l’impossibilité d’effectuer une activité professionnelle,
- qu’il ait été constamment domicilié avec le défunt pendant les cinq années ayant précédé le décès.
L’assurance-vie : une épargne compétitive à tout âge
Avec l’allongement des durées de cotisations et la baisse des pensions, il est conseillé d’anticiper sa retraite. Pour les seniors, ainsi que pour les plus jeunes, qui sont toujours en activité salariale, l’assurance-vie est une épargne intéressante qui permet de préparer au mieux sa retraite.
L’assurance-vie en gestion sous mandat, au travers d’ETF, permet d’avoir des frais moindres sur la gestion globale du contrat. L’absence de frais d’entrée permet pour l’épargnant d’avoir potentiellement une épargne rentable dès la première année. Un autre avantage de l’assurance-vie est sa capacité de diversifier ses investissements au travers d’obligations, d’actions, des matières premières, entre autres.
Au-delà d’un revenu complémentaire, le placement en assurance-vie avec mandat de gestion est un investissement suivi qui s’adapte aux évolutions des marchés, sans que l’épargnant n’ait besoin d’y penser.
Conclusion
Des différentes solutions d’épargne sur le marché, que vous soyez senior ou non, l’assurance-vie reste l’une de celles qui offrent des dispositions fiscales et de diversification des plus intéressantes. Les seniors ont plus d’intérêt à s’orienter vers l’assurance-vie car celle-ci, surtout après 70 ans, permet une transmission de capital en grande partie exonérée d’impôts. Cependant, que cela soit avant ou après son 70e anniversaire, il est toujours aussi intéressant d’épargner au travers de l’assurance-vie.