Marchés financiers :

- La marge bénéficiaire est la différence entre le prix de vente et le coût de revient d’un produit, alors que le taux de marge bénéficiaire permet de savoir combien une société gagne en pourcentage chaque fois qu’elle vend sa production.
- Depuis 2019, le taux de marge bénéficiaire américain a fluctué entre 8,2% (creux de la COVID) et 13% début 2021 (pic dû aux pénuries et à la réouverture économique).
- En moyenne, il a été de 11,4% durant cette période.
Conséquences pour les portefeuilles :
Les investisseurs s’inquiètent des niveaux élevés des actions, et plus particulièrement des marchés américains. La question est donc de savoir si ces valorisations et performances sont justifiées par les fondamentaux, d’où l’intérêt d’analyser l’évolution des marges bénéficiaires. Depuis leur trou d’air dû à la COVID, ces dernières se maintiennent, trimestre après trimestre, au-dessus de 11%, ce qui est un niveau particulièrement élevé. Il est évident que beaucoup d’entreprises ont profité de l’hyper-inflation récente pour faire passer des hausses de prix supérieures à la hausse de leurs charges, mais c’est aussi l’excellente qualité de gestion par les dirigeants qu’il faut souligner. L’intelligence artificielle pourrait contribuer à améliorer à l’avenir la productivité, et donc conforter ces marges bénéficiaires.
Macro-économie :

- Le S&P500 est le principal indice des actions américaines qui est composé, comme son nom l’indique, d’environ 500 sociétés cotées en bourse.
- Les actions américaines ont un historique de performance très favorable depuis de nombreuses décennies : une progression de +10,2% en moyenne sur les 45 dernières années.
- Les progressions de l’indice ne doivent pas faire oublier que durant l’année, l’indice peut baisser significativement : en moyenne -9,8% chaque année.
Conséquences pour les portefeuilles :
Une des principales caractéristiques des marchés d’actions est leur volatilité. Cette dernière est généralement mise en avant pour alerter quant au risque encouru par l’épargnant. Mais la volatilité peut aussi être un atout si elle est bien appréhendée et exploitée. En 45 ans, le S&P500 a progressé en moyenne de +10,2%, et les points bas annuels ont été en moyenne de -9,8%, soit un écart de 20% entre ces deux données. Autrement dit, l’investisseur ayant la chance d’acheter au plus bas peut espérer en moyenne un gain de 20% sur son investissement. Durant ces 45 années, l’indice a baissé à 11 reprises, donc ¼ du temps, et la baisse moyenne a été de -11,8%. Les années de hausse, l’indice a gagné +17,4% en moyenne. La volatilité des actions américaines, sur la durée, est donc plutôt un atout à exploiter par l’épargnant.