Date de publication : 5 mars 2025

A.I. … depuis 2 ans, ces simples lettres font rêver les investisseurs en bourse, et elles ont permis de réaliser des performances spectaculaires. A.I., pour « Artificial Intelligence », donc Intelligence Artificielle (I.A.) en français. Depuis la fin janvier, A.I. rime toutefois plutôt avec AÏE pour les épargnants, le thème faisant l’objet de violents dégagements boursiers. Au travers du développement qui suit, essayons de mesurer à quel point l’I.A. transforme nos sociétés et bouleverse les modèles économiques traditionnels, mais aussi pourquoi cette rupture boursière est soudainement intervenue en janvier, et quelles perspectives cette thématique pourrait réserver à l’avenir.

I.A. : des enjeux économiques et sociétaux majeurs !

L’I.A. recouvre l’ensemble des technologies capables de simuler des fonctions cognitives humaines telles que l’apprentissage, la résolution de problèmes, ou bien encore la prise de décision. L’I.A. repose sur des algorithmes informatiques et sur des modèles analysant des données afin d’accomplir des tâches de manière autonome ou semi-autonome. Les principaux domaines de l’I.A. sont :

  • L’apprentissage automatique (Machine Learning) : les algorithmes apprennent à partir de données à reconnaître certains schémas récurrents, pour faire des prédictions ou prendre des décisions (cf. recommandations Netflix, etc…).
  • Traitement du langage naturel (NLP) : compréhension et génération du langage humain par des machines (cf. chatbots, traduction automatique, etc…).
  • Vision par ordinateur : analyse et interprétation d’images ou de vidéos (cf. reconnaissance faciale, voitures autonomes, diagnostic médical assisté, etc…).
  • Robots intelligents : automatisation de tâches physiques et interaction avec l’environnement (cf. robots industriels, assistants domestiques, etc…).
  • L’I.A. générative : création de contenus nouveaux (textes, images, vidéos) à partir de modèles avancés (cf. ChatGPT, Claude, etc…).

Le descriptif qui précède montre que l’I.A. existe en réalité depuis de très nombreuses années, mais ce sont les avancées spectaculaires de l’I.A. générative depuis 2022, avec notamment ChatGPT, qui ont mis en lumière et démocratisé l’extraordinaire potentiel de ces développements technologiques. Pas un jour ne se passe désormais sans que les médias fassent le focus sur l’I.A., que ce soit pour l’encenser ou bien au contraire pour en souligner les dangers.

L’I.A. est un formidable levier de croissance économique et de productivité. En permettant d’automatiser les tâches répétitives et en optimisant des processus complexes, l’I.A. ouvre d’immenses perspectives pour le secteur manufacturier : grâce aux robots équipés d’I.A., les volumes de production peuvent être plus importants, pour des coûts moindres, tout en bénéficiant d’une qualité élevée et homogène, et avec la possibilité de réaliser cela 24h/24h, 7j/7j, tous les jours de l’année ! Autant dire que les dirigeants d’entreprises, souvent confrontés à des pénuries de main-d’œuvre qualifiée dans l’industrie, intégreront au plus vite une telle possibilité dans leurs chaînes de production. Pour l’agriculture, des drones et capteurs dopés à l’I.A. permettent d’optimiser les ressources humaines, hydriques, produits chimiques, etc…, puis des machines « augmentées » effectuent les récoltes ou bien désherbent avec une précision accrue pour accroître le rendement des parcelles. Dans les services financiers, l’I.A. permet d’analyser des volumes colossaux de données en temps réel, facilite une prise de décision plus rapide et éclairée pour certains investissements en bourse, décortique le comportement financier des clients pour évaluer leur solvabilité lors de demandes de crédits, contribue à identifier les fraudes ou tentatives de fraudes en repérant des schémas inhabituels, etc… Dans la santé, l’I.A. aide les laboratoires à concevoir de nouvelles molécules, à proposer diverses formulations de médicaments, à accélérer leur mise sur le marché, etc… L’I.A. révolutionne aussi le cinéma, les jeux vidéo, ou bien encore la publicité en automatisant l’écriture, les effets spéciaux, le montage, le doublage, etc… avec des productions plus rapides et souvent immersives. Dans l’éducation, l’I.A. adapte automatiquement les contenus pédagogiques en fonction du niveau et du rythme de chaque élève, ou bien assure une correction instantanée des copies des étudiants, etc… Pour l’administration judiciaire, l’I.A. aide les magistrats à trier et à classer des volumes massifs de jurisprudence pour accélérer la prise de décision, ou bien permet d’évaluer les risques de récidive pour aider à mieux décider des peines à retenir, etc… L’I.A. peut aider les services fiscaux de l’État en automatisant le traitement des déclarations, en détectant les fraudes, en assistant les contribuables via des chatbots, en améliorant la gestion des contrôles et des prévisions budgétaires, etc… Ces quelques exemples montrent que TOUS les secteurs d’activité (primaire, secondaire ou tertiaire, secteurs privés ou bien administrations publiques) peuvent profiter considérablement des développements de l’I.A. Mais l’I.A. va encore bien plus loin, puisqu’elle stimule également l’innovation, créant de nouveaux marchés potentiels. Ainsi, les voitures autonomes, les assistants virtuels, les robots domestiques, etc… ne pourraient tout simplement pas exister sans elle. Selon une étude de McKinsey, l’I.A. pourrait ajouter 13 000 Mds $ à l’économie mondiale d’ici 2030, soit une augmentation de +16% du PIB mondial, grâce aux gains de productivité qu’elle aide à réaliser ou bien grâce aux nouveaux marchés que cela peut ouvrir à l’avenir. L’I.A., au travers des gains de productivité que cela peut engendrer, sera donc un facteur clé à l’avenir, tant pour la production, que pour maîtriser l’inflation, pour les dynamiques de salaires, etc…

Mutations des emplois et des compétences en perspective. L’I.A. devrait transformer en profondeur le marché du travail. Elle permet en effet d’automatiser les tâches répétitives et peu qualifiées, menaçant potentiellement des millions d’emplois, en particulier dans les secteurs manufacturiers, logistiques et administratifs. Selon l’OCDE, 14 % des emplois dans les pays membres sont à haut risque d’automatisation … ce qui n’implique toutefois pas nécessairement que l’emploi concerné soit systématiquement supprimé puisque, dans de nombreux cas, l’I.A. libérera simplement du temps de travail que l’employé pourra consacrer à d’autres tâches. En parallèle, l’I.A. crée d’importants besoins d’emplois qualifiés dans la data science, la cybersécurité, le développement d’algorithmes, etc… De plus, comme nous l’avons vu précédemment, l’I.A. peut être à l’origine de nouveaux marchés (voitures autonomes, assistants personnels, etc…), donc autant de nouveaux emplois manufacturiers, dans la logistique, des commerciaux, des comptables, des financiers, etc… Selon le rapport qui lui est consacré par le Forum économique mondial, l’I.A. pourrait entraîner la création de 170 millions de nouveaux emplois et la suppression de 92 millions d’emplois, soit un solde net positif de 78 millions d’emplois créés. Ces projections soulignent l’importance de la formation et de la reconversion professionnelle pour préparer la main-d’œuvre aux évolutions du marché du travail induites par l’I.A. Des programmes de formation, axés sur les compétences numériques et techniques, sont donc essentiels pour aider les travailleurs à s’adapter à ce nouveau cadre. 

Une forte concentration des investissements dans l’I.A., source d’inégalités ! Les investissements internationaux spécifiquement dédiés à l’IA ont explosé durant les dernières années, atteignant 184 Mds $ en 2024. Les géants américains de la technologie, tels qu’Alphabet (ex Google), Amazon, Meta (ex Facebook) et Microsoft, ou bien encore les chinois Alibaba, Baidu et Tencent dominent ce paysage, investissant massivement dans la recherche et le développement. Cependant, cette concentration des investissements entre les mains de quelques entreprises et pays (les États-Unis et la Chine représentent plus de 70 % des investissements mondiaux) exacerbe les inégalités économiques. Les « Big Tech » renforcent en effet ainsi leur domination grâce à leurs algorithmes avancés, leurs capacités de traitement de données, et des ressources financières colossales : les petites et moyennes entreprises (PME) sont vite distancées. De plus, les leaders n’hésitent pas à racheter certains petits concurrents pour gagner du temps dans cette course internationale ! L’I.A. menaçant les métiers routiniers et peu qualifiés au profit d’emplois hautement qualifiés, les inégalités et tensions sociales au sein des populations devraient s’intensifier. Par ailleurs, l’avantage relatif qu’avaient les pays en voie de développement au travers d’une main d’œuvre nombreuse et peu coûteuse s’efface à mesure que l’I.A. est adoptée : l’avance des pays développés sera de plus en plus difficile à rattraper. De plus, pour les pays développés, l’I.A. pourrait permettre de compenser partiellement leurs dynamiques démographiques très mal orientées. Cette concentration des richesses soulève alors des questions cruciales sur la redistribution des gains de productivité : sans politiques appropriées, l’I.A. creusera le fossé entre riches et pauvres, tant au niveau national qu’international. Des mesures telles que des taxes sur les robots, des programmes de formation professionnelle et des investissements dans les régions défavorisées pourraient assurer une répartition plus équitable des bénéfices de l’I.A.

Des défis technologiques, éthiques et réglementaires majeurs. Il convient de rappeler que l’I.A. reste un ensemble de technologies en cours de développement, et que leur adoption nécessite du recul et de la prudence, puisque de nombreuses « hallucinations » (erreurs ou réponses inventées par un modèle d’I.A.) sont encore générées. En effet, au-delà de l’enjeu de la qualité des bases de données sur lesquelles ces logiciels s’appuient pour apprendre et générer leurs réponses, les biais de programmation sont nombreux et ils influencent très directement les réponses données : sélectionner des données validant les hypothèses plutôt que de chercher une diversité d’opinions ou d’informations, confiance excessive dans les résultats de l’I.A. sans validation humaine, des catégories de personnes ou d’événements sous-représentés dans les données d’entraînement, etc… Par exemple, certains systèmes d’I.A. utilisés dans le recrutement ou l’octroi de prêts ont été très critiqués car discriminant certains groupes démographiques dans leurs réponses. Par ailleurs, les applications telles que la reconnaissance faciale ou les algorithmes prédictifs posent également des questions sur la vie privée, nécessitant une régulation rigoureuse pour éviter des dérives telles que la discrimination ou la surveillance excessive. La transparence et la responsabilité sont donc essentielles pour garantir une utilisation éthique de l’I.A. C’est pourquoi les gouvernements et les organisations internationales établissent déjà des cadres réglementaires pour encadrer le développement et l’utilisation de l’I.A. : l’Union européenne a par exemple proposé une législation classant les applications d’I.A. selon leur niveau de risque, interdisant les utilisations jugées inacceptables. Mais l’excès de zèle sur la régulation de l’I.A. peut se révéler contre-productif avec le risque de revenir à la traditionnelle situation : les États-Unis créent, la Chine copie, l’Europe régule ! 

DeepSeek = « Deep Sink » (noyade profonde) ?

Depuis 2 ans, jusqu’au lundi 27 janvier 2025, la thématique de l’I.A. avait porté aux nues un petit groupe de sociétés cotées, avec un leadership américain paraissant incontestable. Mais la société chinoise DeepSeek a dévoilé un logiciel d’I.A. générative aux caractéristiques a priori révolutionnaires : un rendu final proche de la référence du marché qu’est ChatGPT, mais pour un coût et une consommation énergétique environ 10 fois moindres et, qui plus est, avec un code informatique accessible à tous (Open Source) ! Les investisseurs du monde entier, qui s’inquiétaient déjà des valorisations très élevées des sociétés associées au thème de l’I.A., ont alors brutalement pris des bénéfices. Les dégagements boursiers ont été d’une rare intensité, en particulier sur 3 segments de la cote : le matériel informatique haut de gamme (semi-conducteurs), les infrastructures de traitement de données (data centers), et les sociétés fournissant de l’énergie ou permettant de limiter la consommation d’électricité (smart grids). NVIDIA, la société américaine dont les cartes graphiques (GPU) sont les plus recherchées pour l’I.A., a perdu un record HISTORIQUE de -560 Mds $ de valorisation boursière durant cette seule journée de cotation, soit l’équivalent d’⅓ de la valeur de tout le CAC40 !

L’Empire contre-attaque ! Pourquoi une telle réaction boursière ? Parce que la promesse faite par DeepSeek instille le doute quant à la pertinence des investissements réalisés jusqu’alors par les leaders de la technologie américaine. En effet, s’il est possible de parvenir aux mêmes résultats qu’un logiciel tel que ChatGPT, mais pour seulement 10% de la somme jusque-là nécessaire, cela laisse entendre qu’un colossal gaspillage de capitaux aurait été réalisé par les leaders américains de la technologie et que leurs valorisations boursières sont alors certainement excessives : les hypothèses de retour sur investissement à venir de l’I.A. seraient caduques, et les rentes financières à venir que les investisseurs en espéraient auraient donc fondu comme neige au soleil ! De plus, DeepSeek prétend avoir entraîné son logiciel à partir de processeurs d’ancienne génération de NVIDIA, en optimisant leur fonctionnement, contournant ainsi habilement les embargos américains sur les processeurs les plus en pointe, et faisant preuve ainsi de bien plus de créativité que les ingénieurs américains ! Le choc boursier a été d’autant plus fort que, quelques jours plus tôt, D.Trump venait d’annoncer un très vaste plan d’investissements dans les infrastructures dédiées à l’I.A. (projet « Stargate » de 500 Mds $), et que de nombreuses sociétés ont indiqué, lors de leurs publications de résultats trimestriels, envisager d’investir très significativement dans ce domaine. Sans tomber dans le complotisme, il n’est pas exclu que les autorités chinoises aient aidé DeepSeek dans ses développements, et qu’elles aient choisi délibérément ce moment précis afin de décrédibiliser le Président américain et certains des leaders de la technologie américaine. Ainsi, les soupçons sont forts sur le fait que DeepSeek ait en réalité contourné l’embargo américain et ait disposé de processeurs dernier cri de NVIDIA, qu’il en ait utilisé bien plus qu’officiellement indiqué, et même que la société a peut-être « aspiré » en toute illégalité une partie des productions de ChatGPT pour alimenter son logiciel et gagner ainsi du temps et de l’argent. La confrontation entre la Chine et les États-Unis pourrait alors se révéler être bien plus critique sur le plan du leadership technologique que sur celui des tarifs douaniers.

DeepSeek, frein ou bien accélérateur pour l’I.A. ? Peu importe en réalité que DeepSeek ait bien réalisé ses performances avec aussi peu de moyens financiers et technologiques que ce que la société le prétend, ou bien encore que les autorités chinoises aient ou non appuyé l’entreprise dans ses développements, les investisseurs ont pris conscience à cette occasion que l’investissement massif dans le hardware n’est plus nécessairement une barrière à l’entrée aussi forte qu’imaginé jusqu’alors, mais aussi que la valeur ajoutée de l’I.A. se déporte désormais des infrastructures vers les logiciels. Ainsi, il est intéressant de souligner que de nombreuses sociétés américaines de logiciels ont MONTÉ le 27 janvier : Apple (+3,2%), Meta (+1,9%), Salesforce (+3,96%), Snowflake (+0,80%), etc… De même, si le recul des indices américains a été fort ce jour-là, c’est parce que quelques poids lourds majeurs de ces indices ont chuté violemment, mais en réalité la plupart des sociétés cotées américaines résistaient bien le 27 janvier : quand le S&P500 a baissé de -1,46%, le S&P500 équipondéré progressait dans le même temps de +0,02%. DeepSeek ouvre la voie à une nouvelle génération de logiciels d’I.A. rapides, moins coûteux, moins énergivores, et plus transparents (cf. Open Source) que la génération précédente, ce qui devrait assurer une vitesse de diffusion et d’adoption de l’I.A. encore plus forte que ce qui pouvait être envisagé jusqu’alors. Pour les sociétés positionnées sur les infrastructures, si l’I.A. intensifie et accélère son développement, cela pourrait induire des volumes d’activité additionnels durant les prochains trimestres, mais avec probablement des prix (et donc des marges bénéficiaires !) moins bien orientés si le matériel très haut de gamme n’est plus aussi indispensable. Pour ce qui est des éditeurs de logiciels, ils accèderont désormais à une « matière première » qu’est l’I.A. bien moins coûteuse : c’est alors désormais sur les cas d’usages de cette I.A. que la compétition va s’ouvrir entre ces éditeurs, et que de nouveaux leaders pourraient voir le jour durant les prochaines années. Pour ce qui est de la cote boursière plus traditionnelle, l’adoption de ces logiciels pourrait réserver de très belles surprises à l’avenir, puisqu’ouvrant la voie à de nouveaux produits ou bien améliorant la productivité de toutes ces sociétés. DeepSeek est donc probablement un déclencheur fort de rotation des thèmes d’investissements en bourse, et d’une plus grande dispersion des capitaux des investisseurs au travers de l’ensemble de la cote, mais ce n’est pas une rupture négative pour l’ensemble de la bourse ou bien encore le signal d’une fin de partie pour l’I.A. !

DeepSeek pourrait-il provoquer un choc macro-économique ? Dans la mesure où les épargnants avaient souvent alloué une part significative de leurs capitaux sur la poignée de sociétés phares de l’I.A., le décrochage boursier de ces titres a donc des effets patrimoniaux négatifs de court terme, et cela pourrait alors affecter l’optimisme et, marginalement, la consommation de certains ménages. Le second facteur qui pourrait inquiéter est que des investissements MASSIFS réalisés dans les infrastructures de l’I.A. ont soutenu la croissance économique récente, et qu’ils devaient encore porter la croissance américaine durant les prochains trimestres. Si ces investissements dans les infrastructures venaient à diminuer, la croissance économique ne faiblirait-elle pas alors ? En réalité, la course à l’I.A. est une urgence, et il est probable qu’une partie des capitaux qui auraient dû être investis dans les infrastructures soient redéployés vers d’autres usages (les logiciels notamment !), mais aussi que la masse d’investissements ne soit pas diminuée, voire qu’elle grossisse encore puisque l’I.A. se propagerait encore plus vite ! Par ailleurs, si l’I.A. se développe plus vite et provoque bien les gains de productivité qu’on en attend, c’est la croissance potentielle de nos économies qui pourrait tout entière en bénéficier … sachant que les pays les plus riches, ou bien encore les grandes multinationales, en seraient les premiers bénéficiaires. Enfin, si la productivité progresse bien grâce à l’I.A., cela pourrait atténuer certains risques d’inflation et permettre de compenser des revendications salariales … ce que les Banques centrales pourraient saluer au travers de politiques monétaires plus facilement accommodantes ! L’I.A. devrait être plutôt un choc positif pour les économies !

Conclusion : Un arbre qui tombe fait plus de bruit que toute une forêt qui pousse !

DeepSeek est une évolution plutôt qu’une révolution. L’émergence de modèles  « low-cost » dans l’I.A. provoque de légitimes interrogations quant aux risques entourant certains investissements spécifiques en bourse, mais cela renforce plutôt notre vue favorable macro-économique, les gains de productivité liés à l’I.A. étant un pilier majeur des développements économiques des prochaines années. Les pays développés et les grandes multinationales en seront probablement les principaux bénéficiaires : il nous semble justifié de conserver des surexpositions sur ces actifs. Combiner l’I.A. avec l’expertise humaine est une approche hybride créant de nombreuses synergies et permettant de maximiser les avantages tout en minimisant les risques : WeSave a précisément, depuis l’origine, fait ce choix pour servir au mieux sa clientèle.

A.I.(E) ?

Vincent Lequertier
Vincent Lequertier

Vincent Lequertier a 25 ans d’expérience en gestion d’actifs. Après une carrière à la banque d’Orsay, il est successivement directeur adjoint actions puis directeur actions. Spécialiste de la gestion allocataire, il devient en Août 2015, le responsable de la gestion allocataire chez WeSave.fr.

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